HEURE  INDUSTRIELLE

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plaque récupérée dans le quartier de la Buire.

C’est sur une partie du lotissement de la Buire que des ateliers furent mis en place : il s’agit de toute la partie de terrain à l’est de la résidence limitée par l’actuelle rue Vivier-Merle, anciennement connue sous l’appellation de boulevard de la Part-Dieu.

Les chantiers de la Buire sont créés en 1847, il s’agit d’entreprises produisant du matériel roulant et surtout des tramways, ainsi entre 1857 et 1867, 700 wagons sont produits par an. Par la suite, des bateaux, des métiers à tisser, des tricycles à vapeur, les funiculaires seront construits ; une usine de confection sera aussi mise en place.

C’était donc des ateliers de toutes sortes. C'est là aussi qu'un constructeur d’automobiles, “la Société Nouvelle de la Buire Automobiles” exista de 1905 à 1930. Il s'agissait d’excellentes voitures dont plusieurs modèles figurent dans les courses. Elles remportaient également des médailles, par exemple à l’exposition universelle de Milan en 1905. Le musée automobile Malartre de Rochetaillée conserve un modèle de course  8ch datant de 1905. Une couverture de magazine, La Vie Lyonnaise, montre ce type de voiture lors d’une course de côte de Limonest ce qui prouve bien sa notoriété.

A cette époque, les chantiers de la Buire s’étendent sur 10 hectares et emploient plus de 1500 personnes. D’autres entreprises seront mises en place à cet emplacement puis petit à petit, fermeront les unes après les autres.